On dit que dans l’arène, chaque pas peut être le dernier. Mais lorsque le célèbre matador Iván Fandiño est entré ce jour-là dans les arènes d’Aire-sur-l’Adour, nul n’aurait imaginé que la tradition allait basculer dans une tragédie irréversible. Ce n’était pas sa première corrida, ni même la première frayeur. Pourtant, cette fois, la chance ne lui a pas souri.
Iván Fandiño : l’homme qui défiait l’impossible
Originaire du Pays basque espagnol, Iván Fandiño n’était pas un torero comme les autres. À 36 ans, il comptait plus d’une décennie d’expérience dans les plus grandes arènes d’Espagne et de France. Sa réputation ? Affronter les taureaux les plus dangereux, ceux que d’autres préféraient éviter. À l’image d’un alpiniste qui ne gravit que les sommets les plus difficiles, Fandiño cherchait sans cesse le défi ultime.
Une chute, une corne, une issue fatale
la suite en page suivante