Je me rends compte qu’en me débarrassant des choses, en les jetant simplement, je viole les principes de consommation durable et de souci des autres. Nous ne sommes pas tous sans péché, car il est courant que chacun agisse parfois de manière moins qu’idéale.
Il y a eu des moments où je luttais activement contre ma propre paresse et triais soigneusement ma garde-robe : quoi vendre, quoi offrir à ceux qui en avaient besoin, quoi jeter et quoi garder pour moi. Maintenant, j’ai simplifié ce processus en éliminant la clause de charité. Je vais vous expliquer pourquoi cela s’est produit.
La charité demande des efforts importants : il faut laver les choses, enlever les taches, corriger les défauts, les passer à la vapeur, les photographier, puis les stocker jusqu’à leur remise au nouveau propriétaire. Communiquer avec des destinataires potentiels prend également du temps et est parfois frustrant.
Si vous avez suffisamment de temps et souhaitez aider, c’est parfait. Avant, j’avais les deux. Cependant, ces derniers temps, mes ressources sont limitées, et la simple pensée de devoir gérer tout cela me fait rapidement emballer mes affaires et les emmener à la poubelle la plus proche. Là, j’essaie au moins d’arranger les choses proprement, ce qui est aussi une aide, même si elle est minime.
Malheureusement, dans ma ville, il n’existe pas de conteneurs spéciaux pour collecter les vêtements inutiles, ce qui serait une solution idéale pour une élimination respectueuse de l’environnement.
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