Affaire Amandine (13 ans) : “Bien sûr qu’on s’en veut de n’avoir rien vu”, les voisins de la famille dans l’Hérault témoignent et partagent leurs remords

On va devenir le village où la petite est morte de faim (…) Il y avait un monstre sous nos yeux sans qu’on s’en rend compte “, regrette Adeline avant que Tony n’évoque la mère d’Amandine. : ” Elle était agréable et insérée dans le village. Rien ne nous avait alertés. On peut dire qu’elle cachait bien son jeu “.
« C’est très perturbant d’apprendre la mort d’une enfant dont on ignorait même l’existence », confie Laure, qui a une boucherie qui donne précisément sur la rue où habitait Amandine et sa mère maltraitante, « À chaque fois que je passe devant, je pense à elle. Je n’oublierai jamais. ” Elle avait d’ailleurs visité le cagibi dans lequel est morte la jeune adolescente, lorsqu’elle recherchait un local : ” C’était un taudis, avec la toiture cassée et des pièces sans porte . J’avais vu la pièce où la petite était enfer-mée : un vrai cachot, sans fenêtre et sans chauffage.
La phrase de Jean-Michel Cros, ” lâche collaborateur ” de Sandrine Pissarra
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