La controverse entourant les stratégies marketing de l’industrie de la bière n’est pas nouvelle. Ces dernières années, on a observé un changement notable dans la façon dont les entreprises de bière se positionnent. Nombre d’entre elles ont cherché à s’aligner sur des valeurs progressistes, en mettant l’accent sur l’inclusion, la diversité et la responsabilité sociale dans leurs campagnes publicitaires. Si cette approche a trouvé un écho auprès de certains consommateurs, elle a également suscité des réactions négatives de la part de ceux qui estiment que les marques se livrent à un discours vertueux ou s’éloignent trop de leur identité fondamentale.
La décision de Sylvester Stallone de décliner l’offre de Bud Light s’accompagnait d’une déclaration audacieuse : « Je ne vais pas sauver votre marque woke ». Cette phrase succincte mais puissante résume le cœur du problème. Le refus de Stallone est un indicateur clair que toutes les célébrités ne sont pas prêtes à soutenir des marques perçues comme trop politisées ou « woke ».
À une époque marquée par une polarisation sociale et politique accrue, le concept de « wokeness » est devenu un sujet de discussion en marketing. Certains soutiennent que les marques devraient être des entreprises citoyennes responsables et utiliser leurs plateformes pour aborder les problèmes de société, tandis que d’autres estiment que les entreprises devraient se concentrer sur leurs produits phares et ne pas s’engager dans des débats conflictuels.
La décision de Sylvester Stallone de rejeter l’offre de sponsoring de Bud Light n’est pas seulement financière ; elle représente une prise de position contre la surpolitisation perçue des marques. La déclaration de Stallone implique qu’il n’est pas intéressé par le fait d’être associé à une marque qui, selon lui, privilégie un programme social ou politique particulier au détriment de son identité fondamentale.
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