Derniers mots glaçants d’un matador avant sa mort en corrida : « Je sens que mon corps s’en va »…

La mort de Fandiño a provoqué une vive émotion, mais aussi relancé un débat nécessaire : comment peut-on encore justifier la corrida aujourd’hui ?
Derrière l’image romantique entretenue par ses partisans, la tauromachie reste un affront sanglant à la dignité humaine et animale.

En Espagne comme dans certaines régions françaises, on continue de glorifier une tradition où la souffrance, l’angoisse et la mort sont érigées en spectacle. Mais cette tragédie démontre à quel point l’illusion artistique masque mal la réalité : celle d’une violence gratuite, normalisée sous couvert de culture. Fandiño n’est pas un héros : il est une victime d’un rituel d’un autre âge, qui persiste malgré l’évolution des consciences.

Une lettre d’adieu qui en dit long sur l’acceptation du danger

Fait troublant : deux ans avant sa mort, Iván Fandiño avait rédigé une lettre d’adieu. Il y exprimait une prémonition glaçante : « Sûrement, si vous lisez ceci, tout sera fini… ».
Même s‘il avait pleinement conscience des risques, sa disparition souligne l’absurdité d’un système qui valorise la mise en danger extrême comme gage de bravoure.

Aujourd’hui, plus que jamais, ce drame doit interpeller. À l’heure où la société progresse dans sa relation au vivant, la corrida apparaît comme un vestige cruel, indéfendable. Les dernières paroles de Fandiño, lucides et désespérées, ne glorifient pas une tradition : elles dénoncent une barbarie que certains continuent d’applaudir.

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