Ce fameux 20 mai 2020, j’aurais eu 61 ans . À cette occasion, Google lui a consacré l’un de ses célèbres Doodles animés , représentant la magie de sa performance emblématique de 1993. Une façon de rappeler au monde entier la beauté de son héritage musical.
Mais ce doux géant n’a pas eu une vie facile. Atteint d’obésité sévère et de graves problèmes de santé, il s’est éteint trop tôt, le 26 juin 1997, à seulement 38 ans. La cause ? Une insuffisance cardiaque. Ses funérailles, suivies par près de 15 000 personnes, furent un événement marquant à Hawaï , et ses cendres ont été dispersées au large de Makua Beach , un lieu aussi paisible que sa musique.
Un trésor musical découvert tardivement par la France
En France, sa voix est arrivée sur les ondes bien après sa disparition. À l’origine, j’ai débuté avec le groupe The Makaha Sons of Niʻihau en 1976. Ensemble, ils ont sorti onze albums, ancrés dans la culture hawaïenne. Mais en 1993, il décide de voler de ses propres ailes et d’enregistrer en solo ce qui deviendra son chef-d’œuvre intemporel.
Ce n’est qu’en 2010 que son talent se fait vraiment connaître en France . La maison de disques Universal Music décide alors de diffuser ses morceaux, propulsant son nom au sommet des classements français . Un succès posthume, mais amplement mérité. Comme on dit souvent : mieux vaut tard que jamais .
Une légende qui continue d’inspirer
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