Ce drame soulève une question lourde : peut-on tolérer que la douleur pousse un citoyen à se faire justice lui-même ? Le cas Palozzi rappelle que derrière les faits divers, il y a des hommes brisés, des familles qui doutent du système judiciaire. L’avocat de la famille, Fabrizio Federici, reconnaît que la souffrance de Guglielmo est immense, mais déplore la manière dont elle s’est exprimée : « Je l’aurais compris juste après l’acquittement, mais pas maintenant, alors que la condamnation est récente. »
Guglielmo sera prochainement jugé. En attendant, il demeure en détention. Son acte, qui dépasse le cadre légal, interpelle autant qu’il émeut. La société italienne s’interroge : jusqu’où la justice doit-elle aller pour éviter que les victimes se fassent bourreaux ?
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