Le bon réflexe à avoir après l’achat de vêtements neufs afin d’éviter les substances toxiques, selon le Dr Jimmy Mohamed

Les vêtements neufs sont des nids à bactéries

Au début de la vidéo, le Dr Jimmy Mohamed explique que des chercheurs ont réalisé des prélèvements sur des vêtements achetés dans des magasins. Après les avoir analysés, ils ont constaté que “les vêtements neufs étaient recouverts de nombreuses bactéries tels que le staphylocoque, le virus responsable de la gastro-entérite, et même des matières fécales”, souligne l’expert. Mais alors, comment expliquer cela ? Selon le médecin, cela s’explique par le fait qu’avant de les acheter, les vêtements sont essayés par des dizaines de personnes qui peuvent potentiellement être malades ou ne pas s’être lavés les mains au préalable. Comme l’indique le spécialiste, “il s’agit donc de la première des raisons pour laquelle on devrait laver systématiquement nos vêtements après les avoir achetées”.

Les vêtements neufs contiennent des produits chimiques nocifs pour la santé

Dans la vidéo, l’expert met en lumière le fait que “le vêtement, avant d’être en magasin, a été dans des cartons, dans une usine, et a malheureusement parfois voyagé durant des milliers de kilomètres”. De même, il indique que des conservateurs ont été mis sur les vêtements pour éviter qu’ils ne s’abîment.

Un constat établi par l’Agence nationale de sécurité (Anses) dans le cadre d’une recherche biomédicale dont l’objectif était d’identifier les substances chimiques responsables d’allergies cutanées chez 50 patients. L’Anses avait alors trouvé “des dizaines voire des centaines de substances chimiques dans les vêtements et chaussures que nous portons”. Si certaines substances, comme les colorants, sont utilisées volontairement au moment de la fabrication. D’autres sont des résidus ou des impuretés, présents en plus ou moins grande concentration. Aujourd’hui, “la réglementation européenne actuelle encadre 12 substances chimiques ou familles de substances connues pour être des allergisants cutanés, à l’image du chrome VI ou du nickel”, précise l’Anses. Ces résines toxiques comme le nickel, sont des éléments qui comme le souligne le Dr Jimmy Mohamed vont entraîner “des allergies, mais aussi agir comme des perturbateurs endocriniens”.

 

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