Connu sous le nom évocateur de “râle agonique”, ce phénomène physiologique marque souvent les dernières heures d’une existence. Il se manifeste lorsque l’organisme, en phase terminale, perd sa capacité à réguler les fluides respiratoires, produisant cette caractéristique.
Ces fluides stagnent dans les conduits respiratoires , générant un son humide, semblable à des bulles ou à une respiration rauque.
Pensez à un tuyau partiellement obstrué : l’eau stagne, créant des remous sonores. Mais soyez rassuré : ce bruit, bien qu’inquiétant, ne cause aucune douleur à la personne concernée. Il est souvent plus pénible pour l’entourage que pour le patient lui-même.
Comment décrire précisément ce son ?
Le râle terminal peut présenter différentes intensités et rythmes . Tantôt léger, tantôt plus prononcé, il accompagne généralement chaque mouvement respiratoire. Imaginez une respiration ponctuée de petits clapotis, un crépitement liquide synchronisé avec les inspirations .
Les soignants précisent que le patient est le plus souvent inconscient à ce stade , sans éprouver de gêne particulière. Ce phénomène acoustique, aussi émouvant soit-il pour les proches, s’inscrit dans le déroulement naturel des derniers instants .
Quelle est l’origine de ce phénomène ?
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