Trudy n’aurait jamais rencontré Barclay si elle avait conservé son emploi à l’usine d’allumettes de Bryant et May. Après la destruction du bâtiment dans un attentat à la bombe, elle a cherché un nouvel emploi à l’usine d’avions Rootes à Speke.
Par ailleurs, Barclay émigra en Grande-Bretagne, se portant volontaire pour la mère patrie de la Guyane britannique, car il y avait un manque de compétences en ingénierie en raison de la Seconde Guerre mondiale.
Photo de Trudy et Barclay Patoir pendant une interview | Source : Youtube/BBC
Des centaines de civils ont déménagé à Liverpool en Grande-Bretagne pour accroître la production pendant toute la durée de la guerre. Pendant son séjour à l’usine, où il travaillait sur les bombardiers Halifax, Barclay était en couple avec Trudy.
La jeune femme britannique détestait travailler avec un homme de couleur qu’elle n’avait jamais vu auparavant ; cela l’effrayait également. Trudy a refusé de travailler comme assistante, mais on l’a menacée en disant que son emploi était en jeu.
Ils ont fini par devenir collègues, mais en gardant une distance notable. Ils n’ont pas engagé la conversation jusqu’à ce que Barclay se comporte en gentleman. Il a commencé par apporter du thé et des sandwiches. En un rien de temps, ils se sont liés d’amitié et ont partagé des idées sur l’histoire et Liverpool.
Photo de Barclay Patoir pendant une interview | Source : Youtube/BBC
LE PREMIER RENDEZ-VOUS QUI A SUSCITÉ DES RÉACTIONS
Les gens remarquaient leur amabilité et parlaient souvent de la façon dont ils passaient du temps à discuter. Un jour, le destin a fait son œuvre. Le travail avançait lentement, et les ouvriers avaient le droit de prendre des congés.
Ils sont sortis pour un premier rendez-vous à Southport après être montés dans un train. Menard a ensuite rendu visite à Barclay dans son auberge. Cette sortie a suscité des réactions mitigées. Selon Trudy :
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