Quand on pense allergies, on imagine souvent le printemps et son cortège de pollens. Pourtant, consommer du chou, surtout mariné, peut aussi provoquer des réactions inattendues : démangeaisons, larmoiements, nez qui coule…
La faute à l’ histamine est naturellement présente dans ce légume, comparable à un invité souhaité qui s’invite sans prévenir à la fête. Ainsi, en cas de terrain allergique ou d’hémorragie sous-conjonctivale (petite tache rouge dans l’œil), mieux vaut faire l’impasse sur le chou.
Ceux ayant des problèmes rénaux
Le chou pourrait-il être l’équivalent d’un piège dans votre assiette ? Oui, notamment pour les reins ! Cette légumineuse contient de l’ acide oxalique , capable de s’associer au calcium, au fer ou encore au magnésium pour former des cristaux : les tristement célèbres calculs rénaux.
Les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou ayant des calculs doivent donc consulter leur médecin avant de croquer dans une salade de chou. Pour limiter les risques, une astuce simple : couper le chou en petits morceaux et bien le cuire, comme une bonne potée hivernale mijotée longuement .
Le chou est un véritable trésor de la nature, mais il n’est pas sans contre-indications. Pour certains, mieux vaut savoir doser ou préparer ce légume avec soin pour profiter de ses bienfaits sans risquer de troubler leur santé.
Comme toujours, la clé réside dans l’équilibre et l’écoute de son propre corps. Alors, prêt(e) à savourer votre prochaine assiette de chou en toute connaissance de cause ?