Malgré les souffrances et le poids des années, François n’avait jamais relâché son engagement. En 2024 encore, il s’était rendu en Asie du Sud-Est , continuant inlassablement ses audiences, célébrant la messe, saluant les fidèles depuis sa voiture papale , jusqu’à quelques jours seulement avant sa disparition.
Ce dimanche pascal, bien qu’affaibli, il avait insisté pour se présenter une dernière fois sur la place Saint-Pierre . Un ultime adieu. Quinze minutes d’échanges, de sourires échangés, de bénédictions murmurées. « Merci de m’avoir ramené sur cette place « , avait-il confié à son infirmier. Comme un dernier hommage à ce peuple qui lui était si cher.
Un testament spirituel : la protection des plus vulnérables
Parmi ses dernières confidences à son médecin figurait une requête poignante, révélatrice de sa profonde humanité. Le pape souhaitait que l’Église se mobilise pour les embryons retardés , ces existences en attente souvent ignorées. Il s’était insurgé contre leur réduction à de simples échantillons biologiques , rêvant pour eux d’un destin d’amour et de protection.
Sergio Alfieri avait fait le serment de poursuivre ce combat. Une promesse pour perpétuer l’héritage de celui que beaucoup nommaient avec tendresse « le pape des humbles ».
Un hommage planétaire pour une figure exceptionnelle
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