Le virus H5N1 n’est plus seulement une menace théorique. En avril 2025, il a été détecté chez un mouton dans une ferme du Yorkshire — une première au Royaume-Uni. En parallèle, les États-Unis font face à une flambée d’infections dans les troupeaux laitiers : plus de 1 000 fermes touchées, plus de 168 millions de volailles abattues, et plus de 70 cas humains confirmés, dont un décès.
Ce n’est pas le scénario d’une série à suspense : c’est la réalité. Le virus circule activement parmi les oiseaux, mais aussi chez des mammifères, ce qui accroît considérablement le risque de transmission à l’humain.
La mécanique des pandémies : une mutation suffit
Quammen explique un phénomène biologique simple mais inquiétant : chaque oiseau infecté héberge des milliards de répliques du virus. Chaque réplication est une opportunité pour le virus de muter. Et un jour, il pourrait devenir capable de se transmettre facilement entre humains.
C’est ainsi que le Covid-19 est passé d’un virus animal à un fléau mondial. La grippe aviaire pourrait suivre le même parcours.
Un scénario plausible, mais pas inévitable
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