Dans cet ouvrage, le fils de pêcheur revient sur quelques épisodes controversés de sa vie. Engagé volontaire, a-t-il commis des actes de tortures en 1957, lors de la guerre d’Algérie ? “Nous avons torturé parce qu’il fallait le faire”, avait-il admis au journal Combat en 1962. Mais il dément dans ses mémoires : “Le “nous” désigne l’armée française, dont je suis solidaire, non pas moi et mes camarades, qui n’étions nullement chargés, je le répète, des interrogatoires spéciaux.”
du château de Montretout. Malgré la colère du cousin de l’essayiste d’extrême droite, mort en 1976 d’une cirrhose. L’un des chapitres concerne aussi la perte de son œil. Une bagarre dans l’un de ses meetings ? Non, un simple “décollement de la rétine” après un choc accidentel. Faut-il y croire ?
Reste que lorsqu’il écrit ces lignes, le Menhir n’inspire plus la crainte. Marié (en secret) à Jany, sa deuxième épouse, réconciliée avec Marine, il se contente de quelques commentaires politiques sur sa fille, ou son véritable héritier Éric Zemmour, en mission pour faire perdurer des idées toujours aussi controversées. Il pense aussi à la mort, qu’il espère “honorable”. “Je souhaite simplement une plaque de marbre sur laquelle serait écrit “Jean-Marie”, confie-t-il au Figaro. Je reposerai dans le caveau familial à la Trinité-sur-Mer, donc il n’y a pas besoin de nom nom”. Mais à 96 ans, malgré sa santé déclinante, s
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