Avant tout envoi ou réception de courrier, Pierre Palmade doit voir ses échanges passer par le filtre de la direction du bâtiment A, où il est incarcéré. Ses communications téléphoniques font également l’objet d’une surveillance quotidienne. À cela s’ajoutent des palpations de sécurité et un passage au portique de détection métallique chaque fois qu’il entre ou sort de sa cellule.
Le linge qu’il reçoit lors des salons est systématiquement fouillé, et les visites de ses proches doivent être préalablement validées par la direction. Si elles sont autorisées, elles se déroulent toujours « au fond de la zone salon », un espace offrant davantage d’intimité. La note de service précise également les mesures de sécurité (niveau 1) à appliquer en cas d’extraction médicale. Dans cette éventualité, il est impératif de préserver l’anonymat du détenu, notamment en vidant le secteur des urgences à son arrivée à l’hôpital et en masquant rapidement les fenêtres de sa chambre . Une garde statique doit être assurée 24h/24 devant la chambre pour garantir sa sécurité.
Cependant, ce n’est que la procédure habituelle appliquée à un détenu « médiatique », qui prend de l’ampleur car c’est la prison de Bordeaux. Prison dans laquelle il est seul dans ce cas. S’il était détenu au quartier VIP de la Santé à Paris, où les gardiens sont très habitués à ces procédures, cela serait plus simple.