Le plus étonnant dans cette histoire, c’est l’absence des signes classiques auxquels on pense spontanément. Pas de toux persistante, pas d’essoufflement. Le seul symptôme qu’il avait remarqué ? Une douleur au mollet. Il pensait simplement à une surcharge musculaire, liée à l’entraînement. Mais il s’agissait en réalité d’un signe secondaire : la maladie s’était déjà propagée.
Ce cas rare met en lumière une chose essentielle : certains changements discrets dans notre corps méritent notre attention, même s’ils ne correspondent pas aux signaux habituels. Et cela, quelle que soit notre hygiène de vie.
Le véritable déclencheur ? Une mutation génétique silencieuse

Dans le cas de Chad, l’origine n’était pas comportementale, mais liée à une mutation génétique bien précise, appelée RET. Un nom technique, mais qui désigne un dérèglement cellulaire provoquant une prolifération anormale de cellules dans l’organisme. Cette forme de cancer, bien que peu connue, peut évoluer rapidement et toucher des zones aussi diverses que les os, le foie ou encore le cerveau.
Et c’est justement ce qui s’est produit dans son cas. Difficile à croire pour un homme aussi actif, et pourtant, la génétique n’épargne parfois personne, quel que soit le mode de vie ou l’âge.
Une force morale qui inspire
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