Examinons 5 explications potentielles qu’il décrit à l’annexe B de « La Preuve du Paradi ». Quelques-unes de ses explications ne pourraient nous être d’aucun secours, n’étant pas familiers avec la terminologie neuroscientifique. Voici donc les explications les plus courantes qu’il réfute, extraites de son livre.
1. Ce serait un « programme du tronc cérébral primitif pour soulager la douleur et la souffrance. (« argument évolutionniste » – peut-être comme un vestige de stratégies telles que faire le mort des mammifères inférieurs ?). Ceci n’explique pas la nature abondante et richement interactive des souvenirs.
2. La remontée déformée de souvenirs de parties plus profondes du système limbique (par exemple, l’amygdale latérale) qui est suffisamment protégée par des enveloppes successives de l’inflammation méningée, survenant, elle, principalement à la surface du cerveau. Ceci n’explique pas la nature abondante et richement interactive des souvenirs.
3. Une décharge de DMT. La DMT, un agoniste de la sérotonine survenant provoque naturellement des hallucinations et un état de rêve. Je suis personnellement familier des expériences de drogues liées aux agonistes de la sérotonine (LSD) de mes années d’adolescence, au début des années 1970. Je n’ai eu aucune expérience personnelle avec la DMT, mais j’ai vu des patients sous son influence. La riche ultra-réalité que j’ai vécue, exigerait les capacités auditives et visuelles du néocortex comme régions réceptrices du cerveau pour y générer une expérience audiovisuelle tellement riche, telle que je l’ai vécue dans mon coma. Le coma prolongé en raison de la méningite bactérienne avait gravement endommagé mon néocortex, qui est la zone où la totalité de la sérotonine, à partir des noyaux du raphé dans mon tronc cérébral (ou la DMT, agoniste de la sérotonine) aurait eu des effets sur les expériences visuelles ou auditives. Mais mon cortex était éteint, et la DMT n’aurait pas eu de place dans le cerveau pour agir.
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