Hannah a su immédiatement que quelque chose clochait. Dès la deuxième bouchée, son corps a commencé à réagir : vomissements, urticaire… Malgré une prise rapide d’antihistaminique, ses symptômes ont empiré. Elle a tenté de se reposer, pensant calmer la crise.
Mais ce répit fut bref. Quelques instants plus tard, une violente réaction anaphylactique a provoqué l’effondrement de son poumon droit. En quelques secondes, sa respiration est devenue impossible.
Des gestes d’urgence… trop tard
Alertés, ses parents ont foncé depuis leur domicile à environ trois quarts d’heure de là. Son père a retrouvé Hannah inconsciente au pied de son lit. Le stylo d’adrénaline a été utilisé, mais trop tard. Les secours ont tenté de la ranimer. Son cœur s’était arrêté pendant quatre minutes. Le manque d’oxygène a provoqué des lésions cérébrales irréversibles.
Transportée d’urgence à l’hôpital, elle a été placée sous respirateur. Mais les examens ont confirmé le pire : son cerveau était gravement endommagé. Il ne restait aucun espoir de guérison.
Un dernier geste de vie
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