Le bleu de méthylène, un pigment anciennement utilisé dans l’industrie textile, pourrait être bien plus qu’un simple colorant. Selon le Dr Laurent Schwartz, oncologue et chercheur, cette molécule oubliée pourrait offrir des solutions prometteuses pour traiter le cancer et d’autres maladies graves. Retour sur une découverte qui pourrait bouleverser notre compréhension des pathologies et des traitements médicaux.
Une vision révolutionnaire : toutes les maladies ont-elles une origine commune ?
Pour le Dr Schwartz, les maladies, qu’il s’agisse de cancer, d’Alzheimer ou de dépression, partagent une unité biochimique fondamentale. Alors que la médecine actuelle catégorise et subdivise les pathologies en de multiples types, il propose une approche unificatrice : toutes ces maladies pourraient avoir une origine commune liée à des déséquilibres au niveau cellulaire.
Ce déséquilibre, explique-t-il, est principalement d’ordre électronique. Les cellules malades présentent une accumulation d’électrons en excès, entraînant une combustion inefficace du sucre et la production de résidus toxiques. Ce processus, appelé fermentation, serait la clé de nombreux dysfonctionnements, qu’il s’agisse de la croissance des tumeurs ou de la formation de plaques amyloïdes dans le cerveau.
Le bleu de méthylène : une molécule aux propriétés étonnantes
Découverte à la fin du XIXe siècle, le bleu de méthylène était utilisé pour colorer les tissus et faciliter l’observation des cellules au microscope. Dès 1905, Abraham Jacobi, un pédiatre renommé, publiait des travaux démontrant son efficacité contre le cancer. Cette molécule a également été utilisée pour traiter le paludisme, la tuberculose et même des troubles psychiatriques.
Le bleu de méthylène agit comme un capteur d’électrons, rétablissant l’équilibre électronique perturbé dans les cellules malades. Selon le Dr Schwartz, cette capacité unique pourrait expliquer ses effets bénéfiques sur une grande variété de maladies, allant des cancers aux troubles neurologiques et psychiatriques.
Comprendre le fonctionnement : rétablir une combustion cellulaire normale
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