Dans des conditions normales, les cellules produisent de l’énergie en brûlant le sucre pour le transformateur en dioxyde de carbone et en eau. Lorsque ce processus est perturbé, les cellules entrent en fermentation, produisant des déchets inflammatoires et favorisant la prolifération de cellules anormales.
Le bleu de méthylène corrige ce dysfonctionnement en capturant les électrons excédentaires, permettant aux cellules de « brûler » correctement le sucre. Ce mécanisme agit non seulement sur les cancers, mais aussi sur des maladies dégénératives comme Alzheimer, où des plaques amyloïdes sont produites en raison d’une mauvaise combustion cellulaire.
Une alternative ou un complément aux traitements classiques ?
Le Dr Schwartz souligne que le bleu de méthylène ne doit pas être vu comme un substitut aux traitements classiques, mais comme un complément. Les chimiothérapies, par exemple, sont efficaces dans certaines pathologies, mais leur légèreté limite leur utilisation. Le bleu de méthylène pourrait améliorer leur efficacité tout en atténuant leurs effets secondaires.
Les recherches préliminaires montrent que cette molécule a peu d’effets indésirables. Les principaux sont une irritation de la vessie et des nausées légères, bien loin des complications graves associées aux traitements conventionnels. Cependant, le bleu de méthylène est contre-indiqué en cas de prise d’antidépresseurs.
Pourquoi cette molécule reste-t-elle dans l’ombre ?
Malgré son potentiel, le bleu de méthylène reste peu exploité pour plusieurs raisons :
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