La fin de vie du souverain pontife révèle un combat discret et une profonde sérénité. Son médecin dévoile les moments déchirants où l’équipe médicale a dû respecter son choix de partir en paix. Un récit intime qui éclaire la force tranquille de ce guide spirituel.
Les derniers instants : une sérénité troublée par l’inévitable
Ce samedi après-midi à la demeure Sainte-Marthe baignait dans une atmosphère de normalité trompeuse. Le souverain pontife, alors âgé de 88 ans, paraissait serein , presque insouciant. Il partageait des moments légers avec son entourage et avait convié les médecins qui le suivaient pour une ultime marque de gratitude. Pourtant, quarante-huit heures plus tard, la situation basculait. À l’aube du lundi, Massimiliano Strappetti , son infirmier dévoué, lançait un appel alarmant : l’état du Saint-Père se dégradait rapidement.
Lorsque le docteur Sergio Alfieri arrivait sur place, le spectacle était saisissant. François gardait les yeux ouverts, mais son regard était vide. Aucune réaction aux sollicitations, aucun signe de conscience. Son enveloppe charnelle était présente, mais son essence semblait avoir déjà pris son envol . Aucune manifestation de douleur, simplement ce moment étrange où le temps paraissait suspendu .
Une décision empreinte d’humanité : finir son chemin dans son refuge
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