INTERVIEW – Sylvie Vartan : 40 ans d’amour avec Tony Scotti.

GALA : Cette maison est-elle un refuge pour vous ?
S. V. : Depuis que j’ai vendu celle de Loconville [un manoir acheté avec ses premiers cachets dans le Vexin, et où les siens sont inhumés, ndlr], il y a déjà très longtemps, celle de Los Angeles a pris le relais. D’abord ma mère se sentait très bien ici. Et c’est devenu la maison de l’amour, du bonheur, des enfants… Je suis partie vivre aux Etats- Unis quand David a commencé l’école, pour qu’il échappe au tourbillon des médias et de toute cette curiosité galopante. Je voulais qu’il ait une vie normale. Puis Tony est entré dans ma vie, David avait 13 ans, et on a acheté cette maison ensemble.

GALA : Adoptez vous un rythme californien : yoga, longueurs de piscine, jogging, cuisine végane… ?
S. V. : Je ne m’impose aucune obligation, si ce n’est celle de nager, ce qui est une prouesse parce que je n’aime pas tellement ça. Mais je dois me mettre en forme pour mes deux heures trente de spectacle à venir.

GALA : Le 2 juin, avez-vous fêté vos 40 ans de mariage avec Tony ?
S. V. : La fête, c’est tous les jours à ses côtés mais oui, nous sommes allés dîner au restaurant tous les deux. Chose rare car ici, contrairement à Paris, nous sortons très peu de la maison.

GALA : A propos de Tony, vous nous avez dit, un jour, qu’il était plus qu’un mari, qu’il est de votre sang… S. V. : Exactement. Tony, c’est mon tout. Et plus les années passent, plus c’est fort. C’était déjà complètement fou au début et, même si les choses changent avec le temps qui passe, l’amour demeure toujours aussi intense, inconditionnel, inébranlable… Et puis, quarante ans, dans nos métiers, on n’est pas loin d’entrer dans Le Livre Guinness des records ! [Elle rit.]

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