INTERVIEW – Sylvie Vartan : 40 ans d’amour avec Tony Scotti.

GALA : Vous l’avez rencontré en 1981, au cours d’un festival au Japon. C’était juste un an après votre divorce d’avec Johnny. Vous souvenez vous de ce qui vous a immédiatement attirée en lui ?
S. V. : Je m’en souviens comme si c’était hier ! Il y a eu l’attirance physique, bien sûr, mais j’ai aimé sa curiosité des autres, son humanité et puis, on a beaucoup ri pendant les dix jours qu’a duré le festival. Tony est très sociable. Le contraire de moi, qui suis timide et assez réservée. C’est d’ailleurs pour cela que je fais ce métier car, sur scène, comme un alibi, je peux me permettre d’être différente, d’oser.

GALA : Avec Johnny, vous aviez connu des joies, mais également des souffrances. Quand vous avez rencontré Tony, il était marié. N’avez-vous pas craint de souffrir encore ?
S. V. : Non. Je suis assez instinctive. Je ne sais pas d’où cela vient mais je ressens les maisons, les vibrations des gens… Dès le premier regard que je pose sur quelqu’un, je sens, je sais. Et avec Tony, j’ai immédiatement su.

GALA : David avait 13 ans à l’époque. Puis, ensemble, en 1997, vous avez adopté Darina. Comment s’est-il révélé en tant que père ?
S. V. : Il a été merveilleux. Il était fait pour ça. Tony est quelqu’un vers lequel même des adultes viennent prendre conseil. Il porte bonheur, il est naturellement bon, généreux, joyeux, toujours positif. C’est quelqu’un qui ne m’a jamais déçue. Vous savez, je pense que dans la vie, malgré tout, il faut avoir un peu de chance. Et Tony, c’est ma chance !

GALA : Sans lui, votre vie aurait-elle été différente ? Auriez vous eu autant le goût du bonheur ?
S. V. : C’est difficile d’imaginer ce que cela aurait pu être mais non, je ne pense pas. A la mort de maman, sa présence à mes côtés a été salvatrice. Tony, c’est une bouée. Avec lui, je me sens protégée. Et le regard qu’il pose sur moi m’est nécessaire. Son approbation aussi.

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