Un père endeuillé a abattu l’homme accusé d’avoir tué son fils pour une dette dérisoire. Ce geste a bouleversé l’Italie. Ce drame relance le débat sur la justice personnelle et la douleur qui pousse certains à franchir l’irréparable.
En Italie, une vengeance tragique a remis en lumière le poids de la douleur parentale. Une simple dette financière a conduit à un double drame.
Une vendetta qui secoue le pays
Le mardi matin, dans un jardin public de Rocca di Papa, au sud de Rome, Guglielmo Palozzi, 62 ans, a abattu Franco Lollobrigida, l’homme accusé d’avoir tué son fils Giuliano cinq ans plus tôt. Le mobile de cette tragédie ? Une dette de 25 euros contractée en 2019, à l’origine d’un passage à tabac fatal. À l’époque, Giuliano, 34 ans, avait été roué de coups avant de sombrer dans le coma. Il n’a jamais repris connaissance.
Lollobrigida, initialement acquitté en première instance, avait été condamné en mai 2024 à dix ans de prison pour homicide involontaire. Toutefois, en attendant un jugement définitif de la Cour Suprême, il restait libre sous contrôle judiciaire. Il pouvait circuler, malgré une assignation à résidence levée depuis plusieurs mois.
Une exécution dans un lieu public
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