J’avais tendu quelques billets à une femme démunie tenant un bébé dans ses bras, convaincue que ce geste lui offrirait un peu de réconfort. Mais le lendemain matin, en me rendant au cimetière, je suis restée figée. Là, devant la tombe de mon mari, je l’ai aperçue, occupée à un acte qui m’a bouleversée et que je n’aurais jamais pu imaginer.

Le lendemain, comme chaque semaine, Rhiannon alla fleurir la tombe de James, son mari disparu deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Le deuil, lent et lourd, n’avait jamais cessé de l’accompagner. Pourtant, ce matin-là, le silence du cimetière n’était pas le sien.

Quelqu’un se tenait déjà devant la pierre.

La femme du supermarché. Avec son enfant dans les bras, elle cueillait les lys que Rhiannon avait plantés et les glissait dans un sac.
« Qu’est-ce que vous faites ?! » s’écria-t-elle, glacée.

L’autre sursauta, ses yeux emplis de panique.
« Je… je peux expliquer… »

Les mots qui suivirent firent s’écrouler tout l’univers de Rhiannon.

James. Ce nom sur ses lèvres.
James, le père de son enfant.

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