La Bible est un grand mensonge

Au Moyen Âge, l’Église romaine a affirmé son autorité en imposant les « vérités bibliques » jugées correctes, révisant ou censurant celles qu’elle estimait contraires à sa vision. Dans la pensée hébraïque elle-même, la hiérarchie vaticane a maintenu ses objectifs en usant de menaces et de représailles contre ceux qui pratiquaient un judaïsme non conforme. C’est dans ce climat de contrôle extrême que les pensées spirituelles, telles que nous les connaissons aujourd’hui, ont fini par s’imposer comme des certitudes incontestées.

Des analyses poussées du texte hébreu, notamment celles de Mauro Biglino, ont mis en évidence la véritable signification de ces écrits, en particulier dans l’Ancien Testament. On y découvre que Dieu, tel qu’il est décrit, n’apparaît pas comme un être spirituel supérieur, mais plutôt comme un personnage physique nommé Yahvé, appartenant à un groupe d’êtres appelés les Elohim. Ces Elohim sont des individus de chair et de sang, connaissant la fatigue, la faim, et qui ne sont jamais définis comme des dieux au sens spirituel.

Les Elohim : des êtres physiques et non spirituels

La découverte que le terme « Elohim » n’évoque pas un dieu unique mais bien une pluralité d’êtres mortels remet en cause le fondement du monothéisme. Yahvé, l’un de ces Elohim, est décrit comme un guerrier impitoyable, commandant d’exterminer des peuples entiers pour assurer sa domination. Selon Biglino, l’Ancien Testament est le récit d’un lien de pouvoir entre Yahvé et un peuple qu’il dirigeait d’une main de fer, sans hésiter à user de cruauté pour asseoir son autorité.

La Bible raconte qu’elle nous est parvenue n’est donc qu’une version retravaillée, mise en forme par les puissants pour ne transmettre que ce qui soutenait leurs objectifs. Les textes originaux, des chroniques destinées à décrire l’histoire d’un peuple, ont été modifiés et en partie effacés au fil des siècles pour imposer une vision dogmatique monothéiste. Les interventions des théologiens et idéologues au cours des siècles ont, par une sorte de collaboration, donnée une forme homogène au récit, transformant un ensemble d’événements historiques en fondement théologique.

Les contradictions du monothéisme et la confusion des traductions

 

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